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Notes de lectures philosophiques

12 décembre 2010

Chapitre I : de la division du travail

Selon Adam Smith ( 5 juin 1723 - 17 juillet 1790), le travail est la pierre d'achoppement sur laquelle repose tout l'édifice de l'économie de marché. Le travail accentue les échanges, les échanges dépendent du travail fournit. Ainsi, au sein d'une société de besoins, plus le travail produit de fournitures nécessaires plus la société se trouve pourvu en bien dont elle a besoin. C'est donc par le travail que l'on répond au besoin de la société.

Ainsi, la réponse aux besoins de la société dépend de l'habileté de ceux qui fabriquent. En outre, toute la production d'une nation civilisée suffit à nourrir et le travailleur et l'oisif.

La Richesse des nations propose de connaitre les causes et les conditions qui font se développer la "matière" travail, la partie "travaillante" d'une nation. Le processus de mis en route des travailleurs a pour but et finalité le bien-être de la société, mais, ce livre se propose également d'étudier les raisons qui incite les travailleurs à participer à l'économie de la société.

Nous avons vu que le travail était la pierre d'achoppement de l'économie de marché. Ainsi plus les productions acquises par le travail de certain sont nombreuses plus les besoins de la société sont assouvis. La division du travail va, quand à elle, permettre une plus grande productivité et par la même répondra plus précisément aux besoins de la nation.

Ainsi, la division du travail permet une plus grande productivité. En effet, un ouvrier spécialisé produit en133391 plus grande quantité. En outre, la division du travail comprend plusieurs avantages:

_ Un gain de temps, car le travailleur ne se déplace plus d'un point à l'autre de son ouvrage, et sa concentration ne se perd pas dans la distraction.

_ Invention de machinerie qui facilite et abrège l'ouvrage. Ainsi, un même travailleur fait le travail de plusieurs autres à l'aide de sa machine.

En outre, il est naturel que le travail se spécialise, car pour qu'un individu possède un objet, cet objet à nécessité l'addition d'une série de transformation, toutes rendues possible par la spécialisation d'un grand nombre de travailleur. Ainsi, la fabrication d'une boite en bois a nécessité le travail spécial d'un bucheron, d'un ébéniste, d'un artisan, d'un transporteur, d'un marchand etc...

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12 décembre 2010

La pensée politique et éthique. Histoire de la philosophie, par J.F Pradeau.

Nous avons prit l'habitude de faire naître l'éthique sur les lèvres de Socrate ( 469 av. J.-C. - 399), pourtant les préceptes réglant les attitudes heureuses par le corps, la parole et l'esprit apparaissent déjà dans les fragments de Pythagore (580 av JC, mort à 83 ans) , sous la forme de devises obscures ou plus éclairantes comme cette question: quelle est la chose la plus sage? A laquelle les adaptes du sage s'empressaient de répondre: Le nombre. 

Les principes réglant la vie apparaissent aussi chez Empédocle (probablement entre 490 et 435 av. J.-C). Ainsi, l'inventeur des quatre éléments, propose de ne pas manger de viande car le principe de réincarnation veut qu'il s'agisse du nouveau corps d'être chèrs. 

"Je fus autrefois jeune homme et jeune fille, et aussi arbuste, et oiseau, et muet poisson de la mer"

Empédocle

Démocrite ( 460 av JC, -370) dans son discours sur l'éthique fait de l'âme une aspirante à la quiétude par le bon agencement des atomes qui l'environnent. La recherche de la sérénité est rendue possible par la recherche de plaisirs modérés. Ainsi l'inventeur du microcosme, a des accointances de pensée avec Socrate, car les deux philosophes cherchent les moyens d'être bon.

"La terre entière s'ouvre à l'homme sage, car l'univers entier est la partie de l'âme de valeur" 

Démocrite

La pensée politique et éthique se fait jour aussi avec l'apparition des premiers sophistes.

Ces penseurs du débat et de l'échange concentre le dialogue sur sa valeur éthique. La maîtrise du langage éthique est gage de victoire lors des joutes orales auxquelles se livrent leurs disciples.

Pour ces penseurs de l'éthique le débat de la coutume ( Nomos) et de la nature ( Phusis) est un débat méta-éthique. Ainsi, on se demande avec eux si la morale est une convention humaine. S'il faut suivre les lois de la nature, et quelles sont-elles?

Les sophistes connaissent par le débat une intense activité culturelle et intellectuelle.

Au Veme siècle, la philosophie est née. Elle aura une influence considérable sur la vie politique, intellectuelle et culturelle, notamment à Athènes.

12 décembre 2010

metaphysique

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